Nos domaines d'intervention

Les droits humains sont les facultés, libertés et revendications inhérentes à chaque personne au seul motif de sa condition humaine. Cela veut dire qu’il s’agit de droits inaliénables peu importe la nationalité, l’origine ethnique, la religion, la couleur ou le lieu de résidence de l’individu. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits et interdit l’esclavage, le servage, les tortures et les mauvais traitements, inhumains ou dégradants.

En Côte d’Ivoire, malgré les initiatives entreprises par le Gouvernement dans le cadre de la sensibilisation des populations sur le respect des droits humains, des actes de stigmatisations et de discriminations, favorisant un accès difficile aux soins de santé sont signalées, en direction de plusieurs groupes d’individu, les rendant ainsi vulnérables.

Pour ENDA Santé Côte d’Ivoire, la promotion des droits humains doit être au cœur de toutes approches communautaires pour l’atteinte des objectifs durables en santé. Ainsi, l’organisation initie et appuie les interactions, les échanges et les réflexions entre acteurs populaires, techniques et institutionnels, afin de contribuer, créer une articulation constructive entre vision et priorités.

Tous les projets mis en œuvre par Enda santé intègrent une approche fondée sur les droits humains et ont pour but de faciliter l’accès à l’information et aux services de santé des populations les plus vulnérables, de promouvoir leur participation et de renforcer leurs capacités d’action pour demander la réalisation de leurs droits, en premier lieu leur droit à la santé. Dans les projets, cette approche donne lieu à des activités, entre autres la sensibilisation, le plaidoyer, ou le renforcement de capacités et les échanges d’expérience.

Par santé en matière de reproduction, on entend le bien-être général, tant physique que mental et social, de la personne humaine, pour tout ce qui concerne l'appareil génital, ses fonctions et son fonctionnement et non pas seulement l'absence de maladies ou d'infimités. Cela suppose donc qu'une personne peut mener une vie sexuelle satisfaisante en toute sécurité, qu'elle est capable de procréer et libre de le faire aussi souvent ou aussi peu souvent qu'elle le désire.

Cette dernière condition implique qu'hommes et femmes ont le droit d'être informés et d'utiliser la méthode de planification familiale de leur choix, ainsi que d'autres méthodes de leur choix de régulation des naissances qui ne soient pas contraires à la loi, méthodes qui doivent être sûres, efficaces, abordables et acceptables, ainsi que le droit d'accéder à des services de santé qui permettent aux femmes de mener à bien grossesse et accouchement et donnent aux couples toutes les chances d'avoir un enfant en bonne santé.

En dépit des efforts de l’Etat de Côte d’Ivoire et de ses partenaires, qui ont permis des avancées dans ce domaine, les résultats restent en deçà des attentes. L’utilisation de la contraception moderne se situe à 14 % et seulement 27% des besoins en PF sont couvert. Chez les adolescents, l’utilisation de la contraception moderne est encore plus faible (11,9%) et les besoins non satisfaits en PF évalués à 33%. La sexualité est précoce car plus de 75% des filles et 59,4% des garçons de 15 à 24 ans ont déjà eu des rapports sexuels. Plus de 47% de femmes ont réalisé un avortement volontaire avant l’âge de 24 ans », a-t-elle révélé.

Pour ENDA Santé Côte d’Ivoire, l’égalité entre homme et femme et l’émancipation de la femme, passent avant tout par une Santé sexuelle reproductive maitrisée. Enda s’engage à mettre en œuvre des programmes innovant qui visent à améliorer le statut, les droits et la santé sexuelle et reproductive (DSSR) des femmes et des adolescents à travers le renforcement et la mobilisation d’un réseau local d’Organisations de la société civile.